Pourquoi Nathalie Ratajczyk dit LA doggy bag : une histoire d’engagement, pas de grammaire

Quand on visite jemportemesrestes.fr pour la première fois, on découvre un engagement simple mais essentiel : réduire le gaspillage alimentaire.

Cette mission, portée par Nathalie Ratajczyk, fondatrice du mouvement J’emporte mes restes, encourage une pratique encore trop rare en France — demander à emporter ses restes au restaurant. Mais au-delà de la simple action, il y a un choix de mots qui interpelle : pourquoi LA doggy bag, et pas le doggy bag ? Ce choix n’est pas qu’une question de grammaire, c’est un symbole qui reflète une volonté d’adapter, d’humaniser et de rendre accessible cette bonne habitude.

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Dire la doggy bag, c’est rendre visible une solution simple et intelligente

Pourquoi féminiser ce terme anglais ? Dans l’imaginaire collectif, le doggy bag est encore vu comme une pratique étrangère, parfois un peu gênante. En parlant de la doggy bag, Nathalie choisit de franciser ce concept et de l’ancrer dans notre culture. La doggy bag devient alors plus qu’un simple sac : c’est un geste à adopter, une habitude à normaliser. C’est une invitation à faire un petit changement, qui, mis bout à bout, peut avoir un impact majeur. Et cet impact est loin d’être négligeable. En France, selon l’ADEME, chaque individu jette en moyenne 30 kg de nourriture par an, dont 7 kg encore emballés. Une partie importante de ces pertes se fait dans les restaurants, simplement parce que les clients ne finissent pas leurs assiettes — souvent par manque d’habitude ou de moyens pour emporter leurs restes.

Derrière le mot, une démarche positive et porteuse de sens

Le gaspillage alimentaire est un défi majeur, et c’est précisément ce que Nathalie Ratajczyk a souhaité questionner. En lançant son initiative, elle a compris qu’il faut souvent changer les mots pour faire évoluer les comportements. Au lieu de parler d’un « doggy bag » impersonnel, elle préfère utiliser l’expression J’emporte mes restes. C’est un message clair et positif, qui enlève toute gêne à la demande d’emporter les plats non finis. Ce nom devient une invitation à agir simplement, avec naturel et sans complexes.

Et si on arrêtait de se prendre trop au sérieux ? Bien sûr, on pourrait aborder ce sujet de façon très sérieuse et institutionnelle. Mais Nathalie préfère une approche plus légère, avec une touche d’humour. Demander la doggy bag, ce n’est pas ringard. C’est responsable. Ce n’est pas parce qu’on est dans un restaurant chic qu’on doit laisser partir son plat à la poubelle. Son objectif est que restaurateurs et clients adoptent ce réflexe sans honte, avec le sourire. Ce geste, petit mais significatif, doit devenir aussi banal qu’un « merci » à la fin d’un repas.

Le mot, le message, le mouvement ! Ce qui rend cette initiative forte, c’est qu’elle ne se limite pas à un slogan ou un site web. J’emporte mes restes fournit des kits pour les restaurateurs, des affiches, des stickers pour encourager cette pratique. La loi française AGEC, entrée en vigueur en 2021, oblige d’ailleurs les restaurants à proposer des contenants à emporter sur demande. Mais encore faut-il que les clients se sentent encouragés à en faire la demande ! Le mouvement aide donc à créer cette demande, visible et assumée, dans toute la France.

L’humain derrière l’initiative de la doggy bag

Nathalie n’est pas une activiste traditionnelle. Elle est communicante, entrepreneure, citoyenne impliquée, qui a voulu apporter une solution concrète à un problème souvent ignoré. Plutôt que d’attendre que les choses changent, elle agit, avec créativité et détermination. Et tout est parti d’une idée simple : et si, au lieu de laisser finir à la poubelle ce qui peut encore être savouré, on assumait pleinement le fait de rapporter ses restes chez soi ? Un geste qui fait la différence ! La doggy bag, ce n’est pas qu’un accessoire. C’est un symbole de changement, une invitation à repenser notre rapport à la nourriture. Grâce à des initiatives comme J’emporte mes restes, ce geste cesse d’être un tabou. Et, bientôt, ce sera simplement naturel de dire : la doggy bag.

 

FAQ

  1. Pourquoi dire la doggy bag ? Parce que c’est un objet, un outil, une habitude. Nathalie a choisi de féminiser le terme pour le rendre plus proche et plus parlant.
  2. Est-ce légal de demander une doggy bag en France ? Oui ! Depuis 2021, la loi AGEC oblige les restaurants à proposer un contenant à emporter sur demande.
  3. J’emporte mes restes fournit-il du matériel aux restaurants ? Oui, le mouvement propose des kits, des supports de communication et des contenants adaptés pour faciliter la démarche.
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