Non aux boîtes en plastique pour réduire le gaspillage alimentaire en France
Pourquoi éviter les boîtes en plastique en guise de doggy bags ?

Emporter les restes de son repas au restaurant devient une habitude saine, à la fois économique et responsable. Mais faut-il pour autant accepter n’importe quel emballage ?

De plus en plus de consommateurs s’interrogent sur les effets du plastique à usage unique, souvent utilisé pour les doggy bags. Peu coûteux, légers et faciles à stocker, ils sont pratiques pour les professionnels de la restauration. Pourtant, leur utilisation cache des impacts moins visibles mais bien réels, tant sur la santé que sur l’environnement.

Non aux boîtes en plastique pour réduire le gaspillage alimentaire en France

Un usage pratique pas sans risque et une pollution durable

Certains types de plastique, notamment ceux à base de polystyrène expansé ou de plastiques non alimentaires, peuvent libérer des substances chimiques lorsqu’ils sont chauffés ou utilisés pour stocker des aliments gras ou acides. Même si le bisphénol A (BPA) est désormais interdit dans les contenants alimentaires en France, d’autres composés potentiellement nocifs restent présents dans certains emballages importés ou mal étiquetés. Un contenant en plastique jeté après un seul usage ne disparaît pas. Il met des centaines d’années à se décomposer et finit souvent dans les décharges ou, pire, dans la nature. Selon l’Agence de la transition écologique (ADEME), la France produit chaque année plusieurs centaines de milliers de tonnes de déchets plastiques, dont une grande partie provient des emballages alimentaires. Dans le cas des doggy bags, utiliser du plastique jetable va donc à l’encontre de la démarche écologique qui consiste à limiter le gaspillage alimentaire. Il est essentiel de considérer le cycle de vie complet du contenant pour que le geste ait un vrai sens.

Ce que dit la réglementation : un cadre qui évolue

  • Une obligation légale pour les restaurateurs : depuis le 1er janvier 2021, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire impose à tous les restaurants servant des repas sur place de proposer une doggy bag à la demande. Cette avancée législative vise à réduire le gaspillage alimentaire, mais n’encadre pas encore la nature du contenant fourni. Cela signifie que le choix du contenant reste à la discrétion du restaurateur, mais les consommateurs peuvent influencer cette pratique en exprimant leurs préférences pour des matériaux durables.

  • Vers une réduction progressive du plastique à usage unique : la loi AGEC prévoit également une interdiction progressive des plastiques à usage unique d’ici 2040. Cela inclut les emballages alimentaires et devrait inciter les professionnels de la restauration à anticiper cette transition. Adopter dès maintenant des solutions sans plastique est donc un pas dans le bon sens pour se conformer à la réglementation tout en valorisant une image écoresponsable.

Des alternatives écoresponsables plus sûres pour la santé que des boîtes en plastique

Aujourd’hui, de nombreuses solutions plus durables existent. Les contenants en bagasse de canne à sucre, en carton kraft ou en amidon de maïs (PLA) sont conçus pour le contact alimentaire et peuvent être compostés ou recyclés, selon leur traitement. Ces matériaux sont non toxiques, biodégradables dans de bonnes conditions, et ont une faible empreinte carbone. Ils répondent aux attentes des consommateurs en quête de solutions écologiques pour emballer leurs restes, tout en respectant les normes d’hygiène. Boîtes en carton recyclable, verre ou inox, ces contenants peuvent être utilisés des dizaines, voire des centaines de fois ou être recyclées. C’est une manière simple et concrète de réduire ses déchets et de reprendre la main sur ses choix de consommation. Elle s’inscrit dans une logique zéro déchet, parfaitement en phase avec les objectifs de développement durable promus par les institutions publiques.

Agir concrètement : des gestes simples à adopter

Pour que la doggy bag reste un geste positif à 100 %, quelques bonnes pratiques peuvent être mises en place, à la fois par les clients et les restaurateurs.

Pour les clients :

  • Privilégier les restaurants qui communiquent sur leurs engagements durables
  • Inciter les restaurateurs(trices) à utiliser des doggy bags écoresponsables
  • Encourager les initiatives locales ou les collectifs qui promeuvent la lutte contre le gaspillage

Pour les restaurateurs :

  • Proposer systématiquement un contenant sans plastique à leurs clients
  • S’équiper de boîtes écoresponsables comme la doggy bag J’emporte mes restes en carton issu des forêts durablement gérées et 100 % recyclable
  • Former leur personnel à expliquer les avantages d’un emballage plus écologique

Changer le contenant, c’est renforcer le message

La doggy bag est devenue un symbole de lutte contre le gaspillage, mais elle doit aussi devenir un vecteur de réduction des déchets plastiques. En évitant les contenants en plastique, vous donnez encore plus de sens à votre démarche. Que vous soyez restaurateur ou consommateur, vous avez un rôle à jouer dans cette évolution. Des choix simples, des alternatives accessibles, et une volonté partagée permettent de transformer un petit geste en une grande avancée.

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Vitrophanie professionnelle pour promouvoir la doggy bag française j'emporte mes restes
Élèves dans une cantine scolaire apprenant à réduire le gaspillage alimentaire
Écoresponsabilité à l’école sur le gaspillage alimentaire

Lutter contre le gaspillage alimentaire ne se limite pas aux gestes quotidiens des adultes ou aux campagnes de sensibilisation dans les médias.

L’une des clés d’un changement durable se trouve là où tout commence : à l’école.  En éduquant les enfants à l’écoresponsabilité dès le plus jeune âge, on les prépare à devenir des citoyens attentifs à leur impact environnemental, notamment en matière d’alimentation. 

Élèves dans une cantine scolaire apprenant à réduire le gaspillage alimentaire

Cette démarche éducative joue un rôle fondamental dans la transition vers un modèle plus durable. Le système scolaire représente un lieu d’apprentissage, mais aussi un espace de vie quotidienne. Les enfants y passent une grande partie de leur temps, notamment autour des repas pris à la cantine. Ces moments sont autant d’opportunités pour observer, comprendre et agir. Dans de nombreuses cantines scolaires, on estime qu’environ 120 grammes de nourriture par repas sont jetés, soit près de 21 kg par élève et par an. Ce gaspillage a un coût économique important, mais il révèle surtout un manque de conscience de la valeur des aliments, de l’impact environnemental de leur production et de leur transformation. En intégrant ces enjeux dans les programmes pédagogiques, les enfants apprennent à donner du sens à ce qu’ils mangent, à mesurer l’impact de leurs choix et à devenir les acteurs d’un changement positif.

Comment intégrer l’écoresponsabilité dans le parcours scolaire

  • Apprendre en faisant : des ateliers concrets et participatifs : les notions d’économie circulaire, de saisonnalité, de gestion des déchets organiques ou encore de valorisation des restes alimentaires peuvent sembler complexes. Pourtant, abordées de manière ludique et concrète, elles deviennent facilement accessibles dès l’école primaire. Par exemple, de nombreuses écoles organisent aujourd’hui des ateliers de cuisine anti-gaspillage, où les enfants apprennent à cuisiner des épluchures, du pain rassis ou des fruits trop mûrs. Ces activités permettent de créer un lien entre le contenu de l’assiette, le geste de jeter, et les alternatives possibles. D’autres établissements mettent en place des composteurs dans les cours d’école, avec un suivi pédagogique sur le cycle de vie des biodéchets, leur transformation en engrais naturel, et leur utilisation dans un potager scolaire.
  • L’implication des équipes éducatives et des collectivités : pour que cette éducation à l’écoresponsabilité soit efficace, elle doit être portée collectivement : enseignants, animateurs périscolaires, personnel de restauration et collectivités locales ont tous un rôle à jouer. Cela passe par une formation continue, mais aussi par une meilleure communication entre les différents acteurs. Certaines communes ont d’ailleurs fait le choix de co-construire leurs menus avec les élèves, en tenant compte de la saisonnalité, de la provenance locale des produits, et de l’impact environnemental de chaque plat proposé. Cette démarche encourage les enfants à se sentir responsables de ce qu’ils mangent et à comprendre pourquoi certains aliments ne sont pas toujours disponibles.

Créer une culture de l’alimentation durable dès le plus jeune âge

  • Des outils pédagogiques adaptés à tous les âges : pour que le message passe, il est essentiel d’adapter les supports pédagogiques à l’âge des élèves. Les plus jeunes peuvent par exemple découvrir l’univers de l’alimentation durable à travers des histoires, des dessins animés ou des jeux de rôle, tandis que les collégiens peuvent participer à des projets scientifiques ou de débats autour du gaspillage alimentaire, des enjeux climatiques ou de l’éthique alimentaire. Il existe aujourd’hui de nombreux outils gratuits à disposition des enseignants, conçus par des associations ou institutions engagées dans la lutte contre le gaspillage.
  • Encourager le dialogue avec les familles : l’école est aussi un pont entre l’enfant et sa famille. Les habitudes apprises à l’école sont souvent reproduites à la maison, d’autant plus si elles sont expliquées et valorisées. Proposer des temps d’échange avec les parents, des recettes anti-gaspi simples à refaire en famille, ou des défis collectifs comme “zéro déchets à la maison pendant une semaine” permet d’étendre l’impact de ces actions au-delà des murs de l’établissement.

Un investissement pour l’avenir

Éduquer à l’écoresponsabilité n’est pas une charge supplémentaire pour l’école, mais un investissement stratégique dans la formation de citoyens responsables. En agissant tôt, on développe des réflexes durables : prendre seulement ce dont on a besoin, valoriser les restes, préférer des aliments de saison ou locaux, comprendre le poids écologique d’un aliment jeté. Ces apprentissages créent les conditions d’une société où le gaspillage alimentaire devient l’exception et non la norme. Et dans un monde confronté à la raréfaction des ressources, cette compétence pourrait bien devenir essentielle.

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Vitrophanie professionnelle pour promouvoir la doggy bag française j'emporte mes restes
Jeunes au restaurant partageant un repas, discutant de l'utilisation de doggy bags pour éviter le gaspillage alimentaire
La doggy bag : les jeunes changent la donne (et sauvent les restes)

Les jeunes générations n’ont plus peur de repartir du resto avec leur gratin inachevé sous le bras. Non, ce n’est pas ringard. Oui, c’est même plutôt malin. Et surtout, c’est bon pour la planète.

Mais qu’en pensent vraiment les jeunes ? Sont-ils prêts à dégainer la doggy bag à la moindre frite orpheline ? Les jeunes générations, en particulier les 18-30 ans, sont à l’avant-garde de ce changement. Une étude de l’ADEME (2022) montre que près de 70 % d’entre eux se disent prêts à utiliser une doggy bag au restaurant. Mais entre l’intention et l’action, il y a parfois… une assiette vide.

Jeunes au restaurant partageant un repas, discutant de l'utilisation de doggy bags pour éviter le gaspillage alimentaire

La doggy bag, ce n’est plus juste un sac. C’est un statement, comme diraient nos amis bilingues. Dans une société de plus en plus éco-consciente, elle devient un symbole de bon sens et de responsabilité. Et cerise sur le gâteau : elle peut aussi être stylée. Fini le tupperware triste, place aux sacs à restes design, aux boîtes écoresponsables et même aux modèles personnalisés, façon “Je sauve des lasagnes, et alors ?”. Les jeunes, plus à l’aise avec les codes visuels des réseaux sociaux, n’hésitent plus à partager leurs restes réchauffés version foodporn avec les hashtags #ZéroDéchet, #RestesPower ou encore #JeLaRamène (au sens propre). Parce que oui, la doggy bag, c’est aussi une manière d’exister autrement dans l’espace public.

Les restaurants s’adaptent… doucement mais sûrement

Malgré la loi, certains restaurants restent frileux à l’idée de proposer la doggy bag. Par manque d’habitude, par peur de se dévaloriser, ou simplement par paresse logistique. Résultat : les clients, même motivés, se retrouvent parfois à improviser avec une boîte à emporter piquée au fast-food du coin. Mais bonne nouvelle : les choses évoluent. On voit apparaître des initiatives locales, des festivals étudiants qui distribuent des doggy bags réutilisables ou pas, des établissements qui offrent un dessert ou une boisson à ceux qui demandent à repartir avec leurs restes. Et surtout, le regard change : aujourd’hui, on admire plus celui ou celle qui ne jette pas, plutôt que celui qui laisse.

Ce que veulent vraiment les jeunes : du naturel, de l’efficacité, et du respect

Ce que réclament les jeunes consommateurs, ce n’est pas une révolution logistique. Juste que la doggy bag soit intégrée naturellement dans le rituel du repas. Pas besoin d’un discours culpabilisant, ni d’un clin d’œil complice du serveur. Juste une simple question : “Souhaitez-vous emporter ce qu’il reste ?”. Cela suffit souvent à libérer la parole, et à faire entrer la doggy bag dans les mœurs. Au fond, ce qu’ils veulent, c’est ne plus avoir à choisir entre écologie et confort social. Si la doggy bag devient la norme, alors chacun pourra la réclamer sans avoir l’impression de “faire un truc bizarre”. Et ça, c’est un vrai progrès culturel.

Pourquoi la doggy bag permet aux jeunes de changer la donne (et de vraiment sauver les restes)

Si les jeunes changent la donne avec la doggy bag, ce n’est pas uniquement pour bien paraître sur Instagram : c’est surtout parce qu’ils utilisent des solutions concrètes pour lutter contre le gaspillage. Le bon réflexe ? Avoir toujours sa propre doggy bag réutilisable sur soi. Et justement, des initiatives françaises comme J’emporte mes restes proposent des boîtes pratiques, jolies, et conçues pour résister à toutes les situations (même au jus de couscous). L’idée : rendre le geste aussi simple que sortir sa gourde ou son tote bag. Avec Ma Doggy Bag, les jeunes n’ont plus à se justifier ni à négocier : ils sortent leur boîte, le personnel du resto comprend tout de suite, et les restes sont sauvés. C’est rapide, propre, et 100 % décomplexé. En complément, des sites comme J’emporte mes restesEtiquettable ou des applis comme Too Good To Go recensent les restaurants ouverts à cette pratique. Résultat : la doggy bag devient un réflexe du quotidien, et les restes ne finissent plus à la poubelle, mais dans le frigo pour une seconde vie bien méritée.

Vers une génération anti-gaspi (et fière de l’être)

La génération Z a grandi avec les défis climatiques, les campagnes de sensibilisation, et une conscience accrue des enjeux du gaspillage. Pour elle, ramener ses restes, c’est autant un geste utile qu’un réflexe logique. Et si on osait aller plus loin ? Pourquoi ne pas intégrer la doggy bag dans la formation des jeunes chefs, sur un chevalet de table, dans les menus ? Dans les applis de réservation ? Ce petit contenant pourrait bien devenir le symbole discret mais puissant d’une génération qui refuse de jeter pour jeter. Et entre nous, qui oserait critiquer une personne qui sait transformer les restes de son brunch en sandwich gourmet le lendemain ? Certainement pas nous.

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Couple au restaurant en terrasse qui doit demander une doggy bag après le repas
Comment demander une doggy bag au restaurant ?

Le moment du restaurant est souvent synonyme de plaisir, de convivialité et parfois… d’un plat trop copieux. Face à une assiette non terminée, nombreux sont ceux qui hésitent à demander à emporter leurs restes.

Par peur du jugement, par gêne ou tout simplement parce que cela ne semble pas “dans les mœurs”. Pourtant, la doggy bag, ou boîte à emporter, est une pratique simple, légitime et désormais soutenue par la loi.

Savoir comment demander une doggy bag sans embarras permet non seulement de réduire le gaspillage alimentaire, mais aussi de faire évoluer les mentalités. Voici tout ce qu’il faut savoir pour agir avec confiance et conscience.

Couple au restaurant en terrasse qui doit demander une doggy bag après le repas

La doggy bag en France : entre tabou culturel et obligation légale

En France, la culture culinaire est riche, mais les portions peuvent parfois être généreuses. Pendant longtemps, demander une boîte pour emporter ses restes était perçu comme une pratique anglo-saxonne, voire mal vue. Heureusement, les choses évoluent. Depuis le 1er juillet 2021, les restaurants servant plus de 20 couverts par jour sont obligés de fournir un contenant réutilisable ou recyclable aux clients qui le demandent. Cette mesure, inscrite dans la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, vise à limiter les déchets alimentaires et à responsabiliser les établissements comme les consommateurs (Ministère de la Transition écologique – Loi anti-gaspillage). Demander une doggy bag n’est donc pas seulement permis : c’est un droit. Le client est en position légitime pour récupérer ce qu’il a payé, sans justification à fournir.

Malgré cette avancée, une barrière psychologique persiste. Une étude de l’ADEME montre que près d’un Français sur deux trouve embarrassant de demander à emporter ses restes au restaurant. Cette gêne provient souvent de la peur d’être jugé par les autres clients ou par le personnel. Mais les mentalités changent. De plus en plus de restaurants valorisent cette démarche responsable, certains allant même jusqu’à proposer d’eux-mêmes un contenant lorsque l’assiette n’est pas vide. C’est à force de pratiques individuelles, répétées et assumées, que cette norme sociale pourra s’ancrer.

Comment demander une doggy bag au restaurant avec naturel et confiance

Demander à emporter ses restes peut se faire simplement, poliment, sans faire de détour. Il ne s’agit pas de réclamer un service spécial, mais d’exercer un droit inscrit dans la loi. Le plus important est le ton et l’attitude : un sourire, un mot aimable suffisent.

À la fin du repas, lorsque le serveur débarrasse, il est tout à fait approprié de dire : Je n’ai pas terminé, pourrais-je emporter ce qu’il reste ? OU Ce plat était excellent, mais un peu copieux. Est-ce possible de l’emporter ? OU Je souhaite emporter ce que je n’ai pas consommé. OU Vous pouvez mettre cela dans une doggy bag ? 

Ou simplement en regardant le chevalet de table et dire “J’emporte mes restes” avec un sourire entendu.

Ces formulations montrent à la fois votre satisfaction et votre volonté de ne pas gaspiller. Vous pouvez aussi demander dès le début du repas si le restaurant propose des doggy bags, ce qui montre votre engagement et peut même encourager d’autres clients à faire de même. Dans certains cas, si le restaurant n’est pas encore équipé ou refuse de vous fournir un contenant, sachez que vous pouvez apporter votre propre boîte alimentaire. C’est autorisé, tant qu’elle est propre. Cela évite un refus et affirme clairement votre démarche écoresponsable.

Et si on changeait le regard sur la doggy bag ?

Dans d’autres pays comme les États-Unis, le Canada, ou même l’Italie, la doggy bag est une pratique totalement banalisée. Demander à emporter les restes d’un plat est perçu comme un geste normal, voire respectueux du travail du chef. Dans certaines régions, les restaurateurs proposent spontanément une boîte à emporter, sans même attendre que le client le suggère. Ce réflexe, profondément ancré dans les habitudes, illustre une culture culinaire responsable, où le gaspillage n’a pas sa place.

En France, le regard évolue lentement mais sûrement. Longtemps jugée “incongrue” ou “malpolie”, la demande d’une doggy bag est désormais soutenue par des initiatives publiques et privées. Parmi elles, la campagne “Je préserve ma planète, j’emporte mes restes”, portée par jemportemesrestes.fr, joue un rôle essentiel en incitant les consommateurs à adopter ce réflexe et en outillant les restaurateurs pour qu’ils puissent répondre facilement à la demande  tout en valorisant ceux qui s’engagent pour limiter leur empreinte environnementale.

Adopter la doggy bag devient ainsi un symbole d’engagement écoresponsable, aussi bien pour les professionnels de la restauration que pour les clients. Pour les établissements, c’est un levier d’image, un atout de différenciation, qui séduit une clientèle de plus en plus attentive à l’éthique et au développement durable. Certains restaurants affichent même leur soutien à la démarche sur leur menu ou en vitrine, renforçant ainsi la confiance du client et normalisant cette pratique.

Du côté des convives, l’acte de demander à emporter ses restes n’est plus synonyme de radinerie ou de gêne. Il devient un geste assumé, intelligent, qui prolonge le plaisir du repas tout en affirmant un choix de consommation raisonné. Cela permet aussi de valoriser le travail du chef : plutôt que de laisser partir à la poubelle un mets soigneusement préparé, le client choisit de l’apprécier pleinement… plus tard.

Chaque année, la restauration commerciale en France génère près de 1,5 million de tonnes de déchets alimentaires, selon l’ADEME. Une part importante de ce gaspillage pourrait être évitée si chacun, client comme restaurateur, contribuait à banaliser le réflexe de la boîte à emporter. Le simple fait de demander une doggy bag participe à cet effort collectif, en réduisant le volume des déchets, mais aussi en changeant les normes sociales. Oser demander, c’est reprendre le pouvoir sur nos habitudes de consommation, faire preuve de responsabilité, et encourager une économie circulaire concrète. C’est aussi envoyer un signal fort aux restaurateurs : la clientèle est prête, en attente de solutions simples, pratiques et durables. En changeant notre regard, nous contribuons à faire de la doggy bag non plus une exception… mais une évidence.

Oser demander une doggy bag au restaurant,c’est déjà changer

Demander une doggy bag n’est ni honteux, ni déplacé. C’est un acte simple, mais porteur de sens. En quelques mots prononcés à la fin d’un repas, vous affirmez votre volonté de consommer autrement, de respecter la nourriture, et de refuser le gaspillage. Ce geste du quotidien s’inscrit dans une démarche plus large : celle d’une société qui prend conscience de ses excès et choisit de réinventer ses habitudes avec intelligence. Comme on trie ses déchets, comme on privilégie le local, ou comme on coupe l’eau en se brossant les dents, demander une boîte pour emporter ses restes devrait devenir un automatisme. Un petit pas pour soi, mais un pas significatif pour la planète, pour les restaurateurs, pour les générations futures. En normalisant cette pratique, vous participez à changer le regard collectif, à encourager les restaurants à s’adapter, et à inscrire la lutte contre le gaspillage dans nos gestes les plus quotidiens. Vous devenez acteur du changement, tout simplement.

Chez J’emporte mes restes, nous sommes convaincus que chaque initiative compte, qu’elle soit individuelle ou collective. Nous croyons que les grands changements commencent par des gestes modestes, mais répétés, diffusés, partagés. Et que ramener son reste, c’est ramener du bon sens à table, de la cohérence à nos choix, et du respect à ce que nous consommons. Alors, la prochaine fois que vous ne finissez pas votre assiette, n’hésitez plus : demandez. C’est naturel. C’est légitime. Et c’est essentiel.

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Origine du mot doggy bag – illustration d’un sac pour emporter les restes d’un repas au restaurant
Doggy bag, une origine américaine aux motivations surprenantes

L’expression "doggy bag" vient tout droit des États-Unis, où elle a émergé dans les années 1940, pendant la Seconde Guerre mondiale.

À cette époque, la nourriture était rationnée, et les Américains étaient fortement encouragés à ne pas jeter les restes. Pour contourner les éventuelles réticences sociales à ramener ses propres restes de repas, les restaurants proposaient aux clients d’emballer ce qu’ils n’avaient pas fini pour… leur chien. Ce prétexte permettait d’éviter toute gêne ou culpabilité.

Origine du mot doggy bag – illustration d’un sac pour emporter les restes d’un repas au restaurant

Dans les décennies qui ont suivi, la pratique s’est normalisée aux États-Unis, puis au Royaume-Uni, en Australie ou encore au Canada, où il est tout à fait banal de quitter un restaurant avec une boîte contenant les restes de son plat. Là-bas, le doggy bag est vu comme un réflexe de bon sens, à la fois économique et écologique.

La France en retard mais en voie de rattrapage

Pendant longtemps, la France est restée en retrait, notamment à cause de normes culturelles fortes. L’acte de terminer son assiette est souvent perçu comme une marque de politesse envers le cuisinier, et demander un doggy bag pouvait être vu comme inapproprié, voire vulgaire dans les restaurants gastronomiques. Mais les mentalités évoluent. Le gaspillage alimentaire représente aujourd’hui un enjeu majeur, tant sur le plan environnemental qu’éthique. En France, selon l’Ademe (Agence de la transition écologique), chaque personne jette en moyenne 29 kg de nourriture par an, dont 7 kg encore emballés (source officielle). Face à cette réalité, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, entrée en vigueur en 2021, oblige désormais les restaurateurs à proposer des contenants à leurs clients pour emporter leurs restes, s’ils en font la demande. Cette évolution législative vise à briser les tabous et à encourager un changement de comportement, aussi bien du côté des professionnels que des consommateurs.

Le doggy bag, un outil simple mais puissant

Adopter le doggy bag, c’est bien plus qu’un geste pratique. C’est un acte engagé, qui contribue à réduire le gaspillage alimentaire, à respecter le travail des cuisiniers, et à préserver les ressources naturelles mobilisées pour produire, transformer, transporter et servir un plat. De plus en plus de restaurants, en particulier dans les grandes villes, proposent aujourd’hui des contenants réutilisables, esthétiques et adaptés. Certains établissements affichent même fièrement un autocollant “Ici, on propose le doggy bag” ou encore celui de Jemportemesrestes “Je préserve ma planète, j’emporte mes restes” sur leur vitrine pour encourager les clients à franchir le pas.

Vers une évolution des mentalités, portée par les jeunes générations

Ce sont souvent les jeunes générations, en particulier les millennials et la génération Z, qui portent cette évolution culturelle vers une consommation plus responsable. Plus sensibles aux enjeux environnementaux, au zéro déchet et à la sobriété alimentaire, ils intègrent spontanément le doggy bag dans leurs habitudes, considérant ce geste non pas comme une option, mais comme une évidence. Demander à emporter ses restes, que ce soit dans un bistrot de quartier, une cantine branchée ou un restaurant semi-gastronomique, ne relève plus de l’exception mais d’un acte militant du quotidien

Les réseaux sociaux, comme Instagram, TikTok ou YouTube, jouent un rôle de levier dans cette transformation. Des influenceurs engagés y partagent des contenus sur le mode de vie écoresponsable, montrant qu’on peut à la fois être tendance et engagé. Ces plateformes contribuent à normaliser et valoriser le doggy bag, en l’inscrivant dans une démarche globale qui inclut aussi les tote bags réutilisables, les gourdes, les applications anti-gaspi comme Too Good To Go ou Phenix, et une attention croissante portée à la provenance des aliments. Cette dynamique permet de désacraliser l’acte de “terminer son assiette à tout prix”, hérité d’une culture de la bienséance alimentaire. Aujourd’hui, ce qui compte, ce n’est pas de finir, mais de respecter ce qu’on a dans l’assiette, jusqu’au bout, même chez soi. Demander à emporter ses restes ne devrait donc plus être source de gêne. Bien au contraire, cela participe à faire évoluer la norme sociale : plus il sera courant de voir des clients repartir avec une boîte, plus ce geste deviendra automatique, naturel et valorisant.

Le changement de regard est déjà en marche : de plus en plus de jeunes affichent fièrement leurs doggy bags, les personnalisent parfois, ou en font même un objet de conversation autour de la consommation raisonnée. Ce mouvement citoyen, porté par une nouvelle génération consciente, pousse les restaurateurs à s’adapter — et l’ensemble de la société à repenser sa relation à la nourriture, à la valeur des restes, et à l’impact de chaque geste.

Un geste pour soi, pour les autres, pour la planète

L’origine du doggy bag révèle à quel point nos usages alimentaires sont façonnés par la culture, l’histoire, et les valeurs collectives. Cette petite boîte, discrète en apparence, est bien plus qu’un simple contenant : elle incarne une évolution de notre rapport à la nourriture, une transformation silencieuse mais puissante de nos habitudes. À travers elle, c’est toute une réflexion qui s’ouvre sur la valeur réelle des aliments, sur le respect du travail humain et des ressources naturelles mobilisées à chaque étape — de la graine au plat. Ramener ses restes chez soi, ce n’est pas juste éviter le gaspillage : c’est aussi prendre soin de soi, en prolongeant le plaisir d’un bon repas, sans surconsommation. C’est respecter le travail des restaurateurs, en ne laissant rien perdre de leur savoir-faire. C’est aussi penser aux autres, en s’inscrivant dans une démarche solidaire, où chacun fait sa part pour préserver les ressources de la planète. À l’échelle individuelle, cela peut sembler modeste. Mais à l’échelle collective, chaque boîte demandée contribue à faire baisser le gaspillage alimentaire, à réduire les déchets organiques, et à limiter les émissions de gaz à effet de serre associées à la production et à l’élimination des aliments.

Demander une boîte pour ses restes, c’est aussi affirmer une nouvelle éthique de consommation, fondée sur la lucidité, la responsabilité, et le respect. Ce geste, autrefois perçu comme incongru ou embarrassant, tend aujourd’hui à devenir un marqueur de conscience écologique. Et si demain, il devenait aussi banal que de dire « merci » à la fin d’un repas ? Si chaque client repartait avec cette petite boîte symbole d’engagement, nous changerions collectivement notre rapport à l’assiette, à la table, et à l’environnement.

C’est justement ce que défend jemportemesrestes.fr : un site dédié à rendre ce geste accessible, évident et valorisé. En donnant aux consommateurs les informations, conseils et outils pour agir concrètement, nous contribuons à faire de chaque repas une opportunité de transition. Une petite boîte aujourd’hui, un grand pas vers une alimentation plus durable demain.

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Voisins partageant un reste de plat fait maison pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
Et si un reste de plat faisait le bonheur de vos voisins ?

Chaque jour, dans nos cuisines, des restes s’accumulent. Une part de gratin, une soupe maison en trop, un plat de pâtes oublié au fond du frigo.

Trop souvent, ces aliments finissent à la poubelle alors qu’ils sont encore parfaitement comestibles. Or, un geste aussi simple que partager ses restes de plats cuisinés peut devenir un acte de solidarité puissant. La solidarité de voisinage, c’est cette entraide du quotidien qui permet de créer des liens, d’apporter du soutien et de mieux vivre ensemble.

Voisins partageant un reste de plat fait maison pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Et quoi de plus naturel que de commencer par ce que nous avons en commun : la nourriture ? Dans un contexte où le coût de la vie augmente et où l’isolement touche de plus en plus de personnes, le partage alimentaire devient une solution concrète, humaine et chaleureuse.

Manger ensemble, même sans se réunir

L’idée n’est pas forcément d’organiser de grands repas collectifs, mais simplement d’offrir une portion de ce qu’on a cuisiné à quelqu’un d’autre dans l’immeuble, dans la rue ou dans le quartier. Ce geste, modeste en apparence, peut transformer le quotidien de quelqu’un qui n’a pas les moyens ou l’énergie de cuisiner. Et il crée une forme de lien social durable, ancrée dans la simplicité. Il ne s’agit pas de charité, mais de réciprocité. Aujourd’hui je donne, demain je reçois. Le partage devient un mode de vie, une routine bienveillante qui renforce le tissu social local. Parfois, le simple fait d’offrir une portion de son plat à quelqu’un de proche géographiquement mais éloigné socialement suffit à semer quelque chose de précieux. Dans un immeuble, une rue, un quartier, ce geste quotidien — par exemple, proposer un plat en descendant les escaliers — devient une forme de repas partagé à distance, discrète mais profondément humaine.

Ce geste, modeste en apparence, peut véritablement transformer la journée de celui qui le reçoit, redonner de l’élan, ou tout simplement alléger un moment difficile. Et surtout, il n’y a ni charité, ni hiérarchie dans cette démarche. Le partage devient alors une habitude naturelle, une sorte de routine bienveillante, où chacun contribue à sa manière à renforcer le tissu social local. En redonnant une place à la générosité dans nos gestes du quotidien, on transforme peu à peu notre façon de vivre ensemble. Sans se réunir physiquement, on recrée une forme de convivialité — invisible, mais bien réelle — qui réchauffe les cœurs autant que les estomacs.

Partager un reste de plat de manière responsable

  • Des règles simples pour garantir la sécurité alimentaire : pour que ce geste solidaire reste sain et bénéfique, quelques précautions sont nécessaires. D’abord, les restes doivent être refroidis rapidement après cuisson, puis conservés au réfrigérateur dans des contenants propres et fermés. Il est recommandé de consommer les plats dans un délai de 24 heures, en évitant de recongeler un plat déjà réchauffé. Lors du partage, indique clairement les ingrédients, la date de préparation, et signale toute présence d’allergènes (gluten, fruits à coque, produits laitiers…). Ce type d’information est essentiel pour la confiance entre voisins.
  • Le bon contenant fait la différence : proposer ses restes dans un emballage jetable recyclable ajoute une touche de soin et vous évite d’avoir à récupérer le contenant. Certains voisins utilisent même des étiquettes faites maison ou des notes manuscrites pour personnaliser le geste. Cela donne envie, rassure, et contribue à créer une atmosphère de confiance. Et si vous recherchez quelque-chose de beau, pratique et écoresponsable afin d’inciter les autres à réduire le gaspillage alimentaire, vous pouvez utiliser les doggy bags A la maison aussi, stop au gaspi !

Répondre à l’isolement et à la précarité sans stigmatiser

Dans chaque quartier, il y a des personnes âgées isolées, des étudiants en difficulté, des familles monoparentales, ou encore des travailleurs précaires qui, malgré leurs efforts, peinent à boucler les fins de mois. Pour beaucoup, cuisiner chaque jour un repas complet, varié et équilibré relève du défi. Dans ce contexte, recevoir un plat déjà préparé, même modeste, peut constituer une vraie bouffée d’oxygène, un soulagement tangible, immédiat. Mais ce geste va bien au-delà de l’aide alimentaire. Il touche à l’estime de soi, à la dignité et au sentiment d’appartenance. Partager un reste de repas, c’est créer un échange d’égal à égal, sans formalisme, sans formulaire, sans obligation de justification. 

Ce type d’entraide est particulièrement précieux pour les personnes seules, qui peuvent passer plusieurs jours sans parler à qui que ce soit. Un simple plat posé devant une porte, un petit mot sur un couvercle, un sourire en bas de l’escalier… ces attentions réparent, doucement mais profondément, les petits manques du quotidien. Elles reconstruisent le lien social là où il s’est effiloché. Ce modèle solidaire repose sur la confiance, la spontanéité et la discrétion. Il permet de sortir de la logique caritative descendante, qui peut parfois être mal vécue ou stigmatisante, pour adopter une approche horizontale, inclusive et respectueuse. Chacun peut donner, chacun peut recevoir, selon ses moyens et ses envies. C’est un échange de proximité qui valorise l’humain avant tout.

Plusieurs collectivités locales et bailleurs sociaux commencent à intégrer ces initiatives dans leurs politiques de quartier, en lien avec les axes de lutte contre le gaspillage, de prévention de l’isolement et de renforcement de la cohésion sociale. Des résidences proposent déjà des frigos partagés dans les halls d’immeubles, ou organisent des points de collecte ponctuels entre voisins volontaires. Ces dynamiques, souvent portées par les habitants eux-mêmes, montrent qu’avec peu de moyens mais beaucoup de cœur, il est possible de recréer des réseaux de solidarité solides, durables et bienveillants.

Jemportemesrestes.fr : créer un élan solidaire près de chez vous

Jemportemesrestes.fr est une initiative citoyenne qui invite chacun à transformer un geste du quotidien en un acte de solidarité locale. À travers des contenus simples, concrets et bienveillants, le site encourage les habitants à partager leurs restes de plats cuisinés avec leurs voisins, à créer du lien autour de l’assiette, et à lutter ensemble contre le gaspillage alimentaire.

Plus qu’un site, jemportemesrestes.fr est un point de départ pour repenser notre rapport aux autres et à ce que nous avons en trop. En mettant à disposition des conseils, des idées d’actions, des ressources à imprimer ou à relayer, le site accompagne celles et ceux qui souhaitent initier un petit réseau de solidarité dans leur immeuble, leur quartier ou leur village. Une affichette dans un hall d’immeuble, un mot dans une boîte aux lettres, un échange de plats improvisé entre voisins : autant de gestes simples qui peuvent faire une vraie différence.

L’alimentation devient ici un prétexte pour se rencontrer, s’entraider, recréer du lien social là où il manque parfois. Ce sont souvent les petits gestes qui déclenchent de grands changements. Et dans un monde où l’isolement et la précarité gagnent du terrain, ces échanges locaux donnent de la chaleur humaine et du sens à nos repas. Les associations de quartier, les bailleurs sociaux ou les collectivités locales peuvent également s’emparer de cette dynamique pour encourager la convivialité, renforcer la cohésion sociale et accompagner les habitants dans une démarche vertueuse, durable et inclusive. 

Avec jemportemesrestes.fr, chacun peut devenir acteur d’un réseau solidaire, porteur d’une autre manière de vivre ensemble, en partageant ce qu’il a de plus simple : un repas, un geste, une attention.

Et si vous commenciez aujourd’hui à partager un reste de plat pour faire le bonheur de vos voisins ?

Soyons honnêtes : on a tous déjà regardé un reste de plat avec ce petit doute… “Je le garde ? Je le mange demain ? Je le laisse mourir dans un coin du frigo jusqu’à ce qu’il devienne une expérience scientifique ?” Et si, pour une fois, ce reste-là faisait le bonheur de quelqu’un d’autre ? Pas besoin de faire un grand plat ni de sortir la nappe du dimanche. Juste l’idée que ce que vous n’allez pas manger peut faire plaisir à quelqu’un d’à côté. Un voisin, une voisine, quelqu’un qu’on ne connaît pas encore très bien mais qui pourrait, ce soir-là, être ravi de ne pas cuisiner. C’est simple, c’est concret, c’est humain.

Et ça change tout. Un reste sauvé, c’est un sourire de gagné. Une bouchée partagée, c’est une distance qui se raccourcit. On ne parle pas de sauver le monde avec une portion de quiche… mais pourquoi pas un peu de votre rue, un peu de votre immeuble, un peu de votre quotidien ? Jemportemesrestes.fr, c’est là pour ça : pour donner des idées, déclencher des envies, créer du lien autour de ce qu’on aurait pu jeter. Parce que oui, le gaspillage, c’est triste… mais le partage, c’est drôlement plus sympa.

En donnant une seconde vie à un plat préparé, on réduit ses déchets, on limite l’impact environnemental de notre consommation, et surtout, on agit de manière concrète et immédiate. Pas besoin de grand discours : un plat partagé vaut mieux qu’un aliment jeté. Cette pratique s’inscrit dans une tendance plus large de consommation responsable et d’engagement local. Elle séduit les jeunes générations, mais aussi les retraités, les familles, tous ceux qui aspirent à plus de sens dans leurs gestes du quotidien. D’autres initiatives existent comme Nextdoor ou Bleu Blanc Zèbre permettent déjà à des milliers de Français de se rapprocher pour s’entraider. Ces initiatives montrent que la solidarité répond à une vraie attente dans tous les domaines et pour tous les besoins même ceux qui ne sont pas alimentaires.

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Nous avons tous un rôle à jouer pour préserver nos ressources et notre planète.

Vitrophanie professionnelle pour promouvoir la doggy bag française j'emporte mes restes
ADEME – Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, acteur clé de la transition écologique en France
ADEME : l’espoir d’un avenir plus vert

L'urgence climatique et la nécessaire transition écologique ne sont plus des sujets lointains : ils s’imposent à chacun de nous au quotidien.

Pourtant, peu de citoyens connaissent réellement les acteurs qui œuvrent en coulisses pour accompagner ce changement fondamental. L’ADEME, c’est-à-dire l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, est l’un de ces acteurs clés. Comprendre ses missions, c’est découvrir comment nous pouvons, ensemble, bâtir un avenir plus responsable.

ADEME – Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, acteur clé de la transition écologique en France

L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) est un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, ainsi que du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Sa mission centrale est d’accompagner l’ensemble des acteurs – citoyens, collectivités, entreprises – dans la réduction de leur impact environnemental, à travers des conseils, des financements, de la recherche et des actions concrètes. Créée en 1991, l’ADEME agit au niveau national mais aussi régional, via des antennes locales, afin d’être au plus proche des réalités du terrain. Elle intervient dans de nombreux domaines : énergie, économie circulaire, gestion des déchets, alimentation durable, qualité de l’air, mobilité, construction, adaptation au changement climatique, etc.

Une agence de terrain au service des transitions écologiques

L’une des forces de l’ADEME, c’est sa capacité à accompagner les porteurs de projets écologiques, qu’ils soient publics ou privés. Elle propose un soutien technique et financier à travers des appels à projets, des aides aux études, ou encore des subventions à l’investissement. Par exemple, une entreprise qui souhaite optimiser sa gestion énergétique ou développer une activité dans le réemploi peut bénéficier de l’expertise et des financements de l’agence. Ce soutien est également proposé aux collectivités territoriales pour les aider à mettre en place des Plans Climat, à améliorer la gestion de leurs déchets ou à construire des bâtiments plus sobres en énergie. L’ADEME joue aussi un rôle central dans l’accompagnement des citoyens, à travers des outils pédagogiques, des guides pratiques ou encore des plateformes en ligne.

ADEME : sensibiliser, former, informer

Au-delà de ses missions de financement et de conseil, l’ADEME s’emploie à sensibiliser le grand public aux enjeux de la transition écologique. Elle produit et diffuse des contenus informatifs rigoureux, fondés sur des études scientifiques. Cela inclut notamment des rapports annuels, des campagnes de communication, ou encore des publications spécifiques à destination des particuliers. Par exemple, le guide “Maîtriser mes déchets” permet aux citoyens de mieux comprendre comment réduire leur production de déchets au quotidien. D’autres documents abordent des thématiques comme l’alimentation durable, l’éco-conception ou les énergies renouvelables. Ces contenus sont disponibles gratuitement et favorisent une transition progressive, accessible à tous. 

Une vision stratégique : vers une société bas-carbone et solidaire

L’un des axes majeurs de l’action de l’ADEME réside dans la planification d’une transition vers une économie décarbonée. L’agence publie régulièrement des prospectives comme Transition(s) 2050 – ADEME, une étude de référence qui propose plusieurs scénarios pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Ces scénarios s’appuient sur des données scientifiques, économiques et sociales afin d’anticiper les besoins, les contraintes, mais aussi les opportunités d’un tel changement. L’approche adoptée est systémique : elle ne concerne pas seulement les technologies ou les infrastructures, mais englobe aussi les modes de vie, les comportements de consommation, les modèles économiques et la gouvernance. L’objectif n’est pas simplement de “verdir” le système actuel, mais de le transformer en profondeur. 

Comment l’ADEME peut vous aider concrètement, vous et votre communauté

Pour les particuliers, il existe des outils en ligne très simples à utiliser. Par exemple, l’éco-calculateur “Nos gestes climat” vous permet d’évaluer votre empreinte carbone personnelle et d’obtenir des recommandations personnalisées pour la réduire. Ce type d’outil contribue à ancrer les changements de comportement dans une démarche ludique et motivante. Les porteurs de projets, les associations et les collectivités peuvent également utiliser la plateforme “Agir pour la transition” qui centralise les appels à projets, les aides disponibles et les retours d’expériences réussies sur le territoire. Tester votre empreinte carbone : nos Gestes Climat.

L’ADEME, un levier essentiel pour agir maintenant

S’engager pour la transition écologique n’est pas seulement un choix personnel, c’est aussi une dynamique collective. L’ADEME, par son action concrète, ses expertises, ses outils et ses soutiens, rend possible des transformations durables à toutes les échelles. Mieux comprendre ses missions, c’est mieux comprendre comment chacun de nous peut devenir acteur du changement, sans attendre. Et vous, quelle est votre prochaine action pour la planète ? Grâce aux ressources de l’ADEME, il n’a jamais été aussi simple de passer à l’acte.

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Produit alimentaire avec date limite de consommation imprimée sur l'emballage
DLC ou DDM ? Le jour où j’ai cessé de jeter des aliments encore bons !

En France, près de 20 % du gaspillage alimentaire domestique est directement lié à une mauvaise interprétation des dates figurant sur les emballages.

Cette confusion entre DLC et DDM coûte cher au portefeuille, nuit à l’environnement et alimente des idées fausses tenaces. Pourtant, la solution est à portée de main : comprendre la signification exacte de ces mentions. Sur jemportemesrestes.fr, nous vous aidons à reprendre confiance dans vos produits, avec une approche fondée sur des données fiables, des gestes simples et du bon sens alimentaire.

Produit alimentaire avec date limite de consommation imprimée sur l'emballage

DLC : une date stricte qui protège votre santé

La Date Limite de Consommation (DLC) est une date sanitaire, imposée par la réglementation pour les aliments très périssables. Elle se présente toujours sous la forme : « À consommer jusqu’au… ». Passée cette date, le produit peut présenter un danger réel, même s’il paraît intact. Les produits concernés sont notamment :

  • Viande hachée crue
  • Poissons frais
  • Produits de la mer
  • Charcuteries industrielles
  • Produits laitiers non pasteurisés
  • Plats cuisinés réfrigérés

Ce qu’il faut retenir concrètement : les bactéries pathogènes comme la Listeria monocytogenes, Salmonella ou E. coli peuvent se développer sans altérer le goût ni l’odeur. Ces micro-organismes peuvent provoquer des infections graves, notamment chez les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes ou les jeunes enfants.

👉 Conseil pratique : si vous voyez une DLC proche sur un produit que vous n’aurez pas le temps de consommer, placez-le immédiatement au congélateur. La congélation stoppe le développement bactérien et permet de prolonger la durée de vie de l’aliment sans risque (sauf pour les produits déjà décongelés). Vous trouverez des conseils détaillés sur la gestion du froid alimentaire sur le site de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire).

DDM : une date indicative, souvent mal comprise

La Date de Durabilité Minimale (DDM), qu’on appelait avant “date limite d’utilisation optimale (DLUO)”, n’a rien à voir avec la sécurité sanitaire. Elle indique jusqu’à quand un produit garde toutes ses qualités (saveur, texture, croquant, arôme…). Mentionnée par la formule « À consommer de préférence avant le… », elle concerne :

  • Produits secs (pâtes, riz, biscuits)
  • Produits en conserve
  • Chocolat
  • Café, thé
  • Lait UHT
  • Huiles végétales
  • Épices

Ce qu’il faut savoir de concret : passé la DDM, le produit est toujours consommable, à condition qu’il ait été conservé dans de bonnes conditions (à l’abri de l’humidité, de la chaleur et de la lumière). Il peut éventuellement perdre un peu de goût, mais ne représente aucun danger pour la santé. Un exemple parlant : un paquet de riz peut rester bon plusieurs années après sa DDM, tant qu’il est bien fermé. Une tablette de chocolat blanchie ? Elle a juste subi une migration du beurre de cacao, mais reste tout à fait mangeable.

👉 Astuce utile : adoptez la méthode du “sniff test” – regarder, sentir, goûter – avant de jeter un produit dont seule la DDM est dépassée. 

Confondre DLC et DDM coûte cher à tous les niveaux

Infographie ADEME sur le gaspillage alimentaire en France
Chaque Français jette en moyenne 30 kg de nourriture par an – Source : infographie ADEME

Le gaspillage causé par cette confusion a un coût triple : économique, environnemental et social.

  • Économique : un foyer français moyen jette l’équivalent de 100 à 160 € de nourriture par an, uniquement parce que les dates sont mal comprises
  • Écologique : chaque produit jeté, c’est de l’eau, de l’énergie, des transports et de l’emballage partis en fumée. À l’échelle nationale, cela représente près de 15,3 millions de tonnes de CO₂ émises inutilement
  • Social : alors que 1 Français sur 5 a du mal à se nourrir correctement, des tonnes d’aliments parfaitement bons sont détruits

Source : rapport de l’ADEME sur le gaspillage alimentaire.

Mieux lire les étiquettes pour adopter de bons réflexes

La clé pour réduire le gaspillage est d’apprendre à décoder les étiquettes :

  • Si c’est écrit « à consommer jusqu’au… », c’est une DLC, à respecter impérativement
  • Si c’est « à consommer de préférence avant… », c’est une DDM, que vous pouvez largement dépasser après vérification

👉 Conseil pratique : en rentrant des courses, triez vos aliments par ordre de consommation. Mettez les DLC à l’avant du frigo, les produits à DDM dans un placard visible, et vérifiez régulièrement ce que vous avez avant de racheter. Un outil comme Save Eat permet de scanner vos produits, stocker leurs dates, et recevoir des alertes avant péremption.

Réapprenez à faire confiance à vos sens et à votre bon sens

Redonner une place à l’observation sensorielle dans notre façon de consommer, c’est aussi se reconnecter à la réalité alimentaire. Les dates sont utiles, mais elles ne remplacent pas le nez, les yeux, et le goût. Chez jemportemesrestes.fr, nous encourageons les réflexes suivants :

  • Sentez les produits secs ou en conserve
  • Observez les couleurs, la texture
  • Goûtez une petite quantité, surtout pour les biscuits, les céréales ou les sauces

Des millions de produits partent à la poubelle alors qu’ils sont encore parfaitement sains et délicieux. C’est non seulement un gâchis, mais aussi une erreur évitable avec un peu d’éducation alimentaire.

Un geste simple, un grand impact

Comprendre la différence entre DLC et DDM n’est pas une simple affaire d’étiquetage. C’est un levier puissant pour changer nos habitudes, consommer plus intelligemment, et faire un geste significatif pour la planète. En vous posant deux secondes la question avant de jeter, vous devenez acteur d’un monde plus durable.

👉 Un réflexe facile à adopter : chaque semaine, prenez 5 minutes pour faire un rapide inventaire de votre frigo et de vos placards. Identifiez les produits dont la DLC approche ou dont la DDM est dépassée. Ensuite, cherchez une idée simple pour les utiliser dans un repas. Par exemple, un yaourt à la DDM dépassée peut devenir une excellente base pour un cake salé, une conserve oubliée peut se transformer en salade minute. Vous pouvez même coller un petit autocollant “À consommer vite” sur les produits proches de leur date, pour les repérer facilement. C’est un petit geste qui évite beaucoup de gaspillages. En vous posant deux secondes la question avant de jeter, ou en ouvrant simplement l’emballage pour observer, vous devenez acteur d’un monde plus durable. C’est une façon simple mais puissante de reprendre le contrôle de votre consommation, de faire des économies et de transmettre des valeurs de bon sens autour de vous.

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Chef préparant une sphérification de jus de fruit avec des ustensiles de cuisine moléculaire modernes
Thierry Marx : une étoile au service d’une cuisine durable

Thierry Marx, chef étoilé et figure emblématique de la cuisine française, incarne un engagement fort et sincère contre le gaspillage alimentaire.

Son combat dépasse les cuisines et touche directement nos habitudes, nos gestes du quotidien, notre rapport à l’alimentation. Quand Thierry Marx parle de cuisine, il ne s’arrête pas aux étoiles. Pour lui, cuisiner, c’est prendre soin de la planète et des hommes. C’est dans cette logique qu’il milite depuis des années pour une cuisine responsable, zéro déchet et solidaire

Chef préparant une sphérification de jus de fruit avec des ustensiles de cuisine moléculaire modernes

Ce chef, souvent médiatisé pour ses créations avant-gardistes, est aussi le fondateur de “Cuisine, Mode d’Emploi(s)”, une école de formation gratuite aux métiers de la restauration, ouverte aux personnes en insertion ou en reconversion. À travers ce projet, il relie économie circulaire, inclusion sociale et lutte contre le gaspillage alimentaire. Il prouve qu’on peut cuisiner autrement, sans compromis sur le goût ni sur l’impact.

Une vision humaniste de la cuisine

Pour Thierry Marx, la cuisine est bien plus qu’un art de la table. C’est un vecteur de lien social, un levier de transformation, et une réponse aux défis écologiques contemporains. Son engagement contre le gaspillage alimentaire repose sur une conviction forte : chaque ingrédient a de la valeur, chaque geste compte. Chef du prestigieux restaurant Sur Mesure à Paris et fondateur de l’école de formation Cuisine, Mode d’Emploi(s), il œuvre au quotidien pour démocratiser l’accès à une alimentation de qualité tout en prônant des pratiques respectueuses de l’environnement. Il incarne une gastronomie solidaire, où la réduction des déchets et la transmission des savoir-faire vont de pair.

Un combat mené dans les cuisines, mais aussi dans les consciences

Dans ses établissements, Thierry Marx met en œuvre une série d’actions concrètes pour réduire au maximum les pertes alimentaires. Il veille à :

  • optimiser l’utilisation de chaque produit en cuisine (légumes entiers, carcasses, fanes)
  • ajuster les portions en fonction de la demande
  • réutiliser les restes dans des recettes inventives et savoureuses
  • valoriser les invendus en partenariat avec des plateformes comme Too Good To Go ou Phenix
  • et intégrer le tri, le compost et la gestion circulaire des déchets dans les pratiques quotidiennes

Mais son action ne s’arrête pas à la sphère professionnelle. Thierry Marx milite pour une prise de conscience collective. Il rappelle régulièrement que les consommateurs eux-mêmes peuvent faire évoluer les choses, à travers des gestes simples, accessibles et puissants.

Gaspillage alimentaire : que pouvez-vous faire, concrètement ?

Vous aussi, vous avez un rôle à jouer. Le gaspillage alimentaire commence souvent à la maison : des produits oubliés au fond du réfrigérateur, des restes non consommés, ou des achats en trop grande quantité. Voici quelques pistes inspirées des pratiques professionnelles et validées par des organismes comme l’ADEME :

  • Planifiez vos repas à la semaine pour éviter les achats impulsifs.
  • Conservez correctement vos aliments pour prolonger leur durée de vie.
  • Cuisinez vos restes intelligemment (quiche, potage, salade, gratin).
  • Apprenez à lire les dates de péremption : DDM (Date de Durabilité Minimale) ≠ DLC (Date Limite de Consommation).
  • Et surtout, n’hésitez plus à demander à emporter vos restes au restaurant.

La “doggy bag”, un geste citoyen valorisé par la loi

Longtemps perçu comme un comportement gênant en France, le fait de demander un contenant pour ses restes au restaurant est aujourd’hui encouragé par la loi. Depuis le 1er juillet 2021, dans le cadre de la loi AGEC (Légifrance – Loi anti-gaspillage), tous les restaurants servant plus de 180 couverts par jour sont obligés de proposer un contenant réutilisable ou recyclable pour les plats non terminés, à la demande du client. Cette mesure est un pas important pour normaliser ce geste simple, qui permet de réduire les déchets, de respecter le travail des cuisiniers, et de valoriser la nourriture plutôt que de la jeter. Sur jemportemesrestes.fr, vous contribuez activement à cette démarche. En incitant les clients à changer leurs habitudes, en soutenant les restaurateurs engagés, et en informant le grand public, vous participez à une transformation culturelle majeure. Le gaspillage n’est pas une fatalité : c’est une question de choix, de gestes et de responsabilité.

Des ressources fiables pour approfondir

Si vous souhaitez aller plus loin, de nombreuses ressources sont à votre disposition. Voici quelques liens utiles :

  • Zero Waste France : une association qui propose des outils pour réduire ses déchets au quotidien, y compris alimentaires.
  • Ministère de la Transition Écologique : site officiel sur la stratégie nationale de lutte contre le gaspillage.
  • Label Anti-Gaspi : pour identifier les établissements engagés.
  • Mes Courses pour la Planète : plateforme d’informations sur la consommation responsable.

Ensemble, faisons de chaque repas un acte engagé

Comme le rappelle souvent Thierry Marx, la gastronomie de demain sera responsable ou ne sera pas. Chaque assiette raconte une histoire. Celle d’un terroir, d’un producteur, d’un cuisinier, mais aussi celle de votre engagement personnel. Emporter vos restes, ce n’est pas un manque d’élégance, c’est une preuve de conscience. C’est respecter la nourriture, ceux qui l’ont préparée, et ceux qui n’en ont pas. C’est poser un acte concret, immédiatement utile, dans un monde où chaque geste compte. Et si, à la fin du repas, nous repartions non seulement repus, mais aussi fiers d’avoir agi ? Alors un petit clic sur la boutique de jemportemesrestes.fr pour contribuer à diffuser un message essentiel dans la préservation de nos ressources.

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Épluchures de légumes variés réutilisées en cuisine zéro déchet
Vos épluchures valent le coup ! Cuisinez ce que vous vouliez jeter.

Réapprendre à cuisiner les épluchures, c’est se reconnecter à une logique de bon sens, de transmission culinaire, de respect du produit.

Des tonnes d’épluchures végétales terminent leur course à la poubelle ou dans un compost, sans jamais avoir eu la chance de révéler tout leur potentiel. Pourtant, ces « déchets » sont souvent riches en fibres, en nutriments et en goût. Les jeter est une habitude ancienne, profondément ancrée, mais aujourd’hui dépassée.

Épluchures de légumes variés réutilisées en cuisine zéro déchet

Réapprendre à cuisiner les épluchures, c’est se reconnecter à une logique de bon sens, de transmission culinaire, de respect du produit. Et c’est aussi poser un geste écologique fort, dans un monde où le gaspillage alimentaire reste un fléau majeur. Selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), près d’un tiers de la nourriture produite dans le monde est gaspillée chaque année. Une partie non négligeable de ce gaspillage concerne les parties comestibles des aliments qui ne sont jamais consommées, comme les pelures, fanes, tiges ou trognons. 

Les épluchures : une ressource nutritionnelle et écologique insoupçonnée

En France, l’Institut National de la Consommation (INC) estime que près de 20 % des fruits et légumes achetés sont gaspillés à cause d’une mauvaise gestion en cuisine. Ce chiffre inclut notamment les épluchures jetées alors qu’elles pourraient être valorisées. Non seulement cela représente un manque à gagner pour le consommateur, mais c’est aussi un gaspillage de l’eau, des sols et de l’énergie nécessaires à la production de ces végétaux. D’un point de vue nutritionnel, ces parties négligées regorgent de fibres alimentaires, d’antioxydants naturels, et parfois de minéraux essentiels, comme le potassium, le calcium ou le magnésium. Les peaux de pommes de terre, par exemple, contiennent presque autant de vitamine C que la chair. Les fanes de carottes sont riches en chlorophylle et en bêta-carotène, tandis que les pelures d’oignons contiennent des flavonoïdes protecteurs.

Comment transformer les épluchures de légumes en recettes créatives et savoureuses

La clé d’une bonne réutilisation des épluchures, c’est l’hygiène et la créativité. Il est crucial de bien laver les légumes à l’eau claire, éventuellement avec une brosse végétale. Les légumes bio sont à privilégier, mais si vous achetez conventionnel, un trempage dans du vinaigre blanc (1 cuillère à soupe par litre d’eau) peut aider à éliminer les résidus de pesticides.

  • Tartinade de pelures de courgette et fromage frais – Les peaux de courgette sont tendres et riches en fibres. Ne les jetez plus ! Faites-les revenir dans un peu d’huile d’olive avec de l’ail et une pincée de sel pendant 10 minutes, puis mixez-les avec du fromage frais (chèvre, ricotta ou fromage à tartiner), un trait de citron et quelques herbes fraîches (menthe ou basilic). À déguster sur du pain grillé ou en dip apéritif.
  • Confiture de pelures de pommes ou de poires – Les épluchures de pommes (ou de poires) contiennent de la pectine naturelle, ce qui en fait une base idéale pour une confiture maison. Faites-les cuire dans de l’eau avec un peu de sucre, un bâton de cannelle, du citron et, si vous le souhaitez, un clou de girofle. Laissez réduire jusqu’à obtenir une texture gélifiée. Mixez si nécessaire. À conserver au frais et à savourer au petit-déjeuner.
  • Galettes aux fanes et épluchures variées – Rassemblez vos épluchures de légumes racines (pomme de terre, carotte, panais) et vos fanes (radis, navets, betteraves). Mixez-les grossièrement, puis mélangez-les avec un œuf, un peu de farine, de l’ail, du fromage râpé et des épices. Formez des petites galettes et faites-les revenir à la poêle jusqu’à ce qu’elles soient dorées et croustillantes. Servez avec une sauce au yaourt citronné.
  • Pickles d’épluchures de carottes ou de navets – Les peaux de carottes ou de navets peuvent être transformées en pickles croquants et acidulés. Faites bouillir un mélange de vinaigre blanc, d’eau, de sucre, de sel et d’épices (graines de coriandre, poivre noir, laurier). Versez-le sur les épluchures, placez-les dans un bocal stérilisé et laissez reposer 2 à 3 jours au réfrigérateur. Idéal pour accompagner un sandwich ou une salade.
  • Velouté aux pelures de légumes rôties – Faites rôtir vos épluchures de légumes au four avec un filet d’huile, du sel, de l’ail et du thym. Une fois bien dorées, mixez-les avec un peu de bouillon (maison ou non), puis passez la soupe au chinois pour une texture lisse. Cette soupe a une saveur intense et rustique, parfaite pour l’automne.
  • Croquettes de pommes de terre aux pelures croustillantes – Gardez vos pelures de pommes de terre et faites-les frire à la poêle jusqu’à ce qu’elles soient bien croustillantes. Incorporez-les ensuite dans une purée de pommes de terre, ajoutez un œuf, un peu de fromage et formez des croquettes. Panez-les légèrement et faites-les dorer. Ce contraste de textures ravira les amateurs de cuisine rustique.
  • Tisane détox à la pelure de carotte et gingembre – Faites sécher vos pelures de carottes (bio de préférence), puis infusez-les avec un peu de gingembre frais râpé, un zeste d’orange et une cuillère de miel. Cette tisane douce et légèrement sucrée aide à la digestion et redonne de l’énergie. À boire chaude ou froide.
  • Farce végétale aux épluchures et pain rassis – Hachez finement vos épluchures de légumes (courgette, oignon, fenouil, champignons), faites-les revenir à la poêle avec de l’ail, puis mélangez-les avec du pain rassis trempé dans du lait, un œuf et des herbes. Utilisez cette farce pour garnir des légumes, des feuilles de chou, ou enroulée dans une pâte feuilletée.

Le compost n’est pas la seule solution

Bien sûr, certaines épluchures trop dures, amères ou traitées ne sont pas idéales à consommer. Mais même dans ces cas, il existe d’autres moyens de les valoriser. La teinture végétale naturelle, par exemple, fait appel aux peaux d’oignons rouges ou jaunes, aux feuilles de betteraves ou aux pelures d’avocat pour colorer naturellement du tissu ou du papier. C’est une méthode utilisée depuis des siècles, qui connaît aujourd’hui un regain d’intérêt dans les milieux artistiques et éco-responsables. Pour ceux qui disposent d’un petit jardin ou d’un balcon, les épluchures peuvent également servir à fabriquer un engrais liquide (purin de compost), ou même à faire repousser certains légumes (comme les oignons ou les poireaux) à partir de leurs racines.

Une démarche économique et éducative

Cuisiner les épluchures, c’est aussi transmettre aux enfants une autre façon de voir la nourriture. Ce qui était un déchet devient matière à jouer, à expérimenter, à comprendre. C’est une forme d’éducation alimentaire concrète, qui valorise la patience, la curiosité, et la responsabilité environnementale. Les économies générées ne sont pas anecdotiques : en valorisant ce qui était autrefois jeté, on diminue sa facture alimentaire, on réduit la fréquence des achats, et on maximise l’utilisation de chaque produit. Ce geste quotidien devient un acte de résilience, face à une inflation alimentaire croissante.

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